Vendéennes & Chouannes par Auguste de CHABOT

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Elles figurent aux premiers rangs des martyrs

Loin des champs de bataille et des faits d’armes, les femmes vendéennes n’en demeurent pas moins les principales victimes de la guerre. Parce qu’elles ont perdu frères, maris et enfants, parce qu’elles ont subi les outrages des soldats bleus, elles figurent aux premiers rangs des martyrs de cette « terre d’honneur et de fidélité ».

Néanmoins, à part quelques-unes d’entre elles dont les écrits ont immortalisé le nom, comme Mesdames de La Rochejaquelein et de Bonchamps, un grand nombre de ces femmes sont toujours restées dans l’ombre des combattants de la Grande Guerre. Et c’est pour leur rendre un légitime hommage que le comte Auguste de Chabot, dont la plume a glorifié tant de héros vendéens, a entrepris d’en brosser les portraits et les hauts faits.

L'auteur

Le comte Auguste de Chabot est né le 17 septembre 1825 à la Boursière, commune de Venansault (Vendée). Marié en 1855 à Marguerite du Buat, il s'établit vers 1863 au château du Parc, près de Mouchamps (Vendée). Passionné de chasse - son équipage était réputé en France et à l'étranger - il écrivit sur ce sujet une histoire de la chasse et un livre sur le chevreuil, seule source sur la chasse en Vendée avant la Révolution. Il est également l'auteur d'ouvrages populaires sur les Guerres de Vendée : Paysans vendéens, biographies, silhouettes et faits d'armes (1892) et Vendéennes ! 1793-1832 (1903). Ce légitimiste convaincu connu un grand prestige tout au long de sa vie. Il mourut au Parc en 1911.